Alors que l’on apprend que les entreprises du CAC 40 ont réalisé des profits records durant la crise sanitaire, que chaque jour toujours plus de richesses sont produites, nos vies ne s’améliorent pas, la misère est à tous les coins de rue. Les plus vulnérables, précaires, retraité.e.s, étudiant.e.s, ou personnes au chômage, paient les effets d’un capitalisme toujours plus violent. Tou.te.s les salarié.e.s subissent également une dégradation de leurs conditions de vie par une aggravation continue du coût de la vie.
Les chèques énergie de l’Etat, avec son aumône de 100 euros, n’y changeront rien. Les cadeaux fiscaux et les exonérations de cotisations sociales pour le plus grand bonheur du patronat et des plus riches sont eux bien réels. Au bout de cette logique capitaliste où les richesses produites sont captées par les plus aisés, nous constatons une dégradation continue des services publics, une baisse du salaire socialisé et donc du niveau de protection sociale, une stagnation des salaires nets et des traitements des fonctionnaires par rapport à l’inflation.
C’est à nous de combattre cette politique de classe du gouvernement qui accroît toujours plus les inégalités. Mettons fin à cette logique infernale !
Ce jeudi 27 janvier 2022, nous, agent.e.s du ministère du travail syndiqué.e.s à la CNT serons en grève et dans la rue. Nous appelons les collègues à venir nous rejoindre pour obtenir une autre répartition des salaires dans notre ministère comme dans le reste de la fonction publique. Nous devons :
- Garantir un salaire minimum de 2000 euros ;
- Indexer les salaires sur l’inflation et plafonner ceux des directeurs.ices adjoint.e.s et au-delà pour tendre vers l’égalité salariale ;
- Arrêter les recrutements en CDD et titulariser les précaires ;
- Embaucher massivement des fonctionnaires ;
- Moins de directeurs.ices, plus d’agent.e.s au service du public.
Nous avons besoin de plus d’égalité économique et sociale, cela passe par l’égalité salariale, mais également par de meilleures conditions de vie pour tou.te.s. Développons des services publics gratuits garantissant l’accès à l’eau et l’énergie, le logement, l’alimentation, l’éducation, la santé, les transports et la culture pour tou.te.s !
La gratuité ne subit pas l’inflation !