La crise sanitaire, que nous subissons depuis plus d’un an, a mis en lumière les inégalités produites par le système capitaliste et les dégâts causés par plus de 30 ans de libéralisation des services publics.
Ces services publics, déjà fortement attaqués avant la pandémie de COVID, étaient pourtant en première ligne pour aider la population dans ces moments difficiles (santé, social, travail, médico-social, éducation, territoriale…).
Malgré la faiblesse de leurs moyens, ils ont une nouvelle fois montré qu’ils étaient des éléments essentiels de notre société et la nécessité urgente de les renforcer.
Si, au plus fort de la crise, Macron a fait mine de vouloir changer d’orientation politique dans un discours opportuniste, nous savons qu’il n’en est rien. Avec le retour à la normale, les logiques capitalistes et leurs lots de destruction des services publics, reprennent de plus belle.
Le gouvernement, allié du patronat, continue de détruire ce que nous avons de plus précieux.
Face à ce constat alarmant, les Fédérations CNT du service public appellent tous les travailleurs et les travailleuses à lutter et à se mettre en grève à partir du 15 juin prochain !
Pour protester contre les milliers de suppressions de postes dans les trois versants de la fonction publique, nous nous ferons entendre. Les politiques libérales précarisent nos métiers et nous éloignent plus que jamais de nos publics.
Nous réclamons l’embauche de plus de personnels et la titularisation de toutes et de tous !
Pour en finir avec la logique d’augmentation des postes de petits chefs et la caporalisation des services publics au détriment des postes réellement utiles et en contact avec le public.
Pour réclamer un meilleur salaire, avec la fin du gel du point d’indice, car contrairement à la moyenne du secteur privé, au fil des années, le pouvoir d’achat des agents publics (titulaires et non-titulaires) n’a fait que baisser.
Pour en finir avec la logique d’augmentation du temps de travail dans le public et dans le privé.
Pour préserver le sens de notre travail. Nos vies ne valent pas de s’acharner dans un travail qui nous broie toujours plus et qui s’éloigne toujours plus de la population.
Pour prendre l’argent dans les caisses et les poches du patronat et des actionnaires qui chaque année s’exonèrent de payer près de 100 milliards d’euros.